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Nobody & The speaking stones
29 janvier 2008

Icelandic Review - Part 8

(Une coupure électrique c'est incrustée pour me retarder de 2 jours, désolée :-s )

 

Me revoilà. …enfin ! :-D

Le dernier message du 04 décembre, nous sommes dimanche 27 janvier et je suis dans mon nouveau petit chez moi provisoire, et vous savez quoi : je suis HEUREUSE !! Hahaha !! ;-) J'ai toujours pas bougé depuis donc 2 mois (pardon pardon pardon…), j'avance, j'évolue et je suis toujours aussi ravie, malgré les gros coup de grisou et l'acceptation que la Vie n'a pas été toujours superbement sympathique envers mon petit cœur. Elle l'a ébranlé bien trop souvent ces dernières années, et je suis assez fière et terriblement convaincue de la force que j'ai, impulsée complètement par toutes celles et ceux qui m'entourent et me donnent attention, réponses et amour. Là ou certains croient aux divinités, aux anges et autres forces supérieure bienveillante, moi je trace ma route seule, avec la certitude que sans mes réels Autres, je ne serais pas grand-chose. BREF ! J'attaque direct sur l'émotionnel alors que je comptais vous le réservez pour plus tard (comme dans les bons films quoi !)

Bon c'est affreux, 2 mois à résumer en une review, qui évidemment risque d'être conséquente. Dois-je attaquer par maintenant et remonter ou reprendre au 4 décembre ? ;-)


L'escalade sur Glace :

Allez ! 1er décembre, depuis 15 ans cette date n'est pour moi que la journée mondiale contre le SIDA, c'est ma sœur qui m'a briefée sur cette maladie et autres MST quand j'étais en 5ième et depuis ça ne décolle pas. Ce 1er décembre je ne l'ai pas passé dans la rue, ni avec aucunes assos, ni même avec personne de concerné (malade ou non). J'ai pris mon bagage « AIDS » (parcours militant, malades et potes) et je suis partie sur un glacier. Bon bien sûr ma passion des glaciers est complètement égoïste, mais ce samedi là, je me suis mise au « Ice Climbing » et pour moi, frêle et fragile petit bout de grenouille (oui je côtoie trop de rosbifs du coup je m'identifie régulièrement à cet étrange animal qui n'existe pas sur ce bout de terre ou je vie) c'était un sacré défi. Je ne me suis jamais sentie « douée » pour l'escalade (complexe physique direct) malgré mes capacités de coordination et de souplesse (merci la danse !). Ben là, c'était motus et bouche cousue, ce 1er décembre tu combat ton bordel en l'honneur de toutes celles et ceux qui combattent s'te foutue maladie tous les jours. Et basta.

Me voilà donc par un extraordinaire jour ensoleillé en route avec quelques autres explorateurs (islandais et danois) vers le Sólheimajökull. On s'équipe : baudriers, lignes, mousquetons, casque, crampons et piolet. Petite marche sur ce bout de paradis enneigé, et je sais pas si vous vous rappelez ma description du mois d'octobre sur les bruits de l'eau partout qui retentissaient, se répondaient et s'entremêlaient, mais là, plus rien ! Arrivés face à un joli petit mur de 2 mètres, nos 2 guides nous expliquent, nous montrent et nous surveillent sur nos premiers « pas » dans la glace. Jusqu'ici tout va bien, du haut de ce petit 2 mètres j'expérimente une chute et comprend l'intérêt fondamental d'un piolet bien accroché comparé a un mal ancré :-D. Après une pause déjeuner avec la mythique photo de l'équipée franco-islando-danoise buvant le petit café des papis, nous repartons toujours plus loin sur la langue glacière, et attaquons les choses sérieuses : on plante nos lignes (j'ai du mal avec les noms en escalade, je découvre tout ça en anglais et en islandais, pffffff !!) et on se fait un petit coup de rappel (rha j'adore) pour décembre cette fois-ci une bien plus grande paroi. Et ça escalade, et ça découvre et ça s'améliore et ça se marre. On est un super groupe. Quelques mètres plus loin un des guides ouvre une autre paroi, plus difficile, la glace est dure et compacte (hiver) et là on navigue sur des plis et autres « décochement » naturel. J'essaye de monter, je glisse, je mouline, j'utilise mes genoux (EKKI GOTT !! [=pas bien] me disent les guides, c'est le lendemain que j'ai compris ;-s )… Raggi vient et me dit que je ne fais pas assez confiance au matériel, ah mais c'est sur !! Vous savez que c'est juste deux petits bouts de ferraille de 2cm chacun au bout du pied qui porte tout le poids ?? Bon bref, la confiance tout ça hein, oui je sais c'est pas mon fort. Je re-essaye, me regamèle, tremble, suis épuisée et m'arrête, au pied de ce mur que tout le monde parvient difficilement à monter. Les copains m'encouragent mais je suis vraiment crevée (j'avais bossé 4 nuits à l'auberge avant). Et puis, calée face aux derniers rayons de soleil, je me rappelle mon défi, et je sais que ça va paraître très scénarisé, mais n'empêche que la raison pour laquelle j'étais là ce jour là, ben ça m'a fait me souquer mon séant, et j'y suis retournée, et je l'ai grimpée cette terrible route ! Et j'en étais personnellement très fière au nom de la promesse que je m'étais faite. Voilà.

En repartant, tout comme la première fois, je voulais quitter la cordée et m'échapper pour ne jamais quitter ce majestueux site. Quand je serai grande je vivrai sur un glacier ! A noter qu'on est rentrés de nuit (forcément 5h de soleil par jour hein…) et c'était magique d'être sous les étoiles, entendre les crampons s'enfoncer dans la neige et s'agripper à la glace, sentir tous ses muscles ayant plus que jamais travaillé, et ce tout petit aire glacé qui gèle le nez… Et juste nos lampes qui éclairent sommairement notre chemin dans cette immense et implacable obscurité.

Et ben pour mes 28 ans j'ai remis ça, le deuxième niveau de la formation (à dire vrai je suis niveau 3 dans leur classification vu que je sais randonner et escalader, je deviens une caïd de la glace hahaha), avec 3 de mes collègues : Ingi l'islandais (celui qui m'avait dit « tu peux pas passer un noël en Islande sans goûter notre poisson qui pue…), Stefan et Jeppe les danois, Birgitte (danoise aussi) n'avait pas pu venir boulot oblige, dommage. Cette fois nous sommes allés sur un roc gelé. Nous avons grimpé les pentes vertigineuses et rocheuses de Mölafjall, près de Glymur (rando de novembre avant d'aller emmener Steph à Snæfellness avé la nuit des aurores boréales… bouh ça paraît déjà loin !!) pour accéder à la falaise gelée et là : rappel puis escalade. Je me suis encore une fois régalée, temps magnifiques, super guide et équipe, de beaux progrès, notamment au niveau de la confiance eu matos qui m'a value la réflexion suivante d'Alli quand j'étais bloquée vers la fin du mur : tu fais bien confiance au matériel, mais tu devrais quand-même rendre confiance en toi… Oui merci je sais !!! Screugneugneu, du coup paf 5m plus tard je me suis pris une belle gamèle fort bien amortie (je crois que je préfère le mode « reverse » que « forward » héhéhé ;-). Retour de nuit (bah oui, toujours 5h de soleil) sans sentir plus ni les pieds ni les mains, et par contre la je suis partie tête en avant dans le vide, roulez boulez heureusement stoppé par un réflexe de chat entourant mes papattes autour d'un gros rocher : j'ai eu une verte pétoche et mon dos m'en veut encore de cette espatarade.

Je me suis pas encore équipée pour la simple raison que les jours ou les copains iront escalader ce sera en week-end et qd il fait beau : 2 raisons fondamentale qui font que je bosserai hahahahahaha !!!

 

Bláfjöll ou Gigi au ski :

Le 05 décembre j'ai attaqué le boulot à la station de ski. Unique nana, unique estrangère, unique non qualifiée (mais pas seule incompétente mouhahahaha !! Vive l'Islande !) . Dinc j'ai commencé par le grand nettoyage d'hiver du grand chalet (bureaux, self, salle hors-sac et salle de location de matériel), autant dire que j'a découvert ce que c'était que le ménage professionnel, j'ai bien bien mouillé le maillot et j'ai regretté mes copains de route avec qui on a tant et tant de fois nettoyer Bécours en sifflotant toute chanson improbable. J'ai siffloté, faut pas déconner. Une fois le travail arrassant terminé, je me suis mis à changer toutes les ampoules défectueuses, j'ai vérifié les accès sécurité et autres extincteurs, bref on sent la régisseuse quand-même ! Puis un midi, mes ours montagnards m'ont dit « Es-tu prête à sortir ? » Ô joie et bonheur dans mon cœur !! Et me voilà en train d'être briefée sur le fonctionnement du télésiège à deux place, vérification du moteur de secours si jamais l'électrique est en rade et vérification des sièges afin d'effectuer les prochaines réparations !

Donc de Tony Mitchelli je deviens Jo le mécano, hallucinant ! La semaine suivante, on attendait un français qui venait former la nouvelle équipe sur le gros télésiège méga sophistiqué à 4 places. Alors que je préparait mes balais et autres tournevis pour entretenir le chalet, mon boss vient et me dis « viens avec nous sur la formation, tu es française ce sera bien », bon… j'arrive. Et LA, je me retrouve face à une énorme machine bourrée de mécanique, électricité, électronique et hydraulique. Philippe ne reviens pas que la nouvelle équipe fraîchement constituée (et dont je fais donc vraisemblablement partie) va attaquer directement cette saison. On a pas le choix, la mairie à changée l'an passé et les nouveaux ont viré tout le monde, y compris mon boss et nouveau dans la gestion d'une station de ski ! Je m'accroche, percute, me noie, me cogne physiquement partout, prends des fous rires quand on parle de shuntage et autre accélération talonnée etc… Et ben voilà, je suis plus que jamais dans cette équipe de 3 bras cassés, mes deux collègues sont dignes de Charlot chacun à leur manière, le responsable est sur-excité et fonce même quand il ne sait pas ce qu'il veut faire (donc il empire toujours les problèmes) et l'autre est un tout mou qui sait les choses mais craint l'action. Ceci est flagrant quand ils conduisent leur scooter de neige, à se pisser dessus !! Et moi je suis au milieu, ma foi bien clairvoyante (c'est bien loin de me la raconter, mais à l'heure actuelle, si on fait marcher l'engin c'est grâce à moi et ma rigueur et ma capacité d'adaptation et de compréhension, et j'en suis la première épatée !!). Bref, je suis… je connais même pas le titre en français : conducteur de télésiège ? ;-) géant non ?

Du coup quand on travaille sur cette bête là, revenir aux autres télésièges et tire-fesses est assez simple. Si je n'avais pas cet handicap de langue, les jours ou le King (c'est le nom de mon télésiège, et j'en suis sa Queen !!) ne roule pas, je serai la responsable de l'ère ouest. Oui la station n'est pas épatante par ces pentes, on est a 750m en Top Station (pour 300m au chalet) il faut dire que tout ça c'est du volcan et pas de la montagne comme par chez nous ! Les moments forts ? Quand je grimpe les pylônes pour vérifier les roues ou les câbles de sécurité, en soi c'est déjà pas mal d'émotion, surtout d'en haut, une vue MA-GNI-FIQUE, mais ces deux dernières semaines c'est sous le vent et sur la glace que je le fais, et j'avoue que ça donne ce lot de sensations que je n'ai plus le temps d'avoir ! ;-)

Petit intermède coupure électrique, comme quoi ça n'arrive pas qu'au Cambodge ! ;-)

 

Noël et Árámot :

J'aurai bien aimé sincèrement croire au dicton « jamais 2 sans 3 » et en rester là, mais finalement le « et de 4 » l'a emporté cette année encore. Un nouveau Noël triste dans la famille, sans famille pour moi, mais je crois justement que les 3 derniers ont été assez lourds pour que je feigne celui-ci. Après tout j'ai passé 3 formidables jours de fêtes (et de boooooonne table !) avec ma « freacky family », un buffet international éparse à l'auberge pour la veille de Noël, un premier goûter/dîner chez Maau, puis un lunch du tonnerre le surlendemain chez Blanka suivi d'une visite de Musée et d'une série « roulade dans la neige » que si je savais mettre les vidéos sur internet vous aussi pourriez vous marrer devant mes aventures pittoresques dans un simple parc… Un peu de boulot à la montagne pour faire digérer tout ça (j'ai récupéré un corps musclé comme en 2000 à l'époque ou je faisais 8 à 10h de sport par semaine :-D je déplace jusqu'à 8 gondoles dont chacune fait dans les 275kg, mais j'arrive toujours pas à faire des pompes !) puis le 1er de l'an, avec pas trop l'envie de le fêter, sentiment partagé des pas perdus de l'auberge, d'où bon graillou, bien arrosé, bonhomme de neige dans la cour de l'auberge avec bataille de boule de neige réglementaire puis à 23h30 tout le monde dans le taxi mini bus direction : les feux d'artifices. Car OUI les islandais sont fous et extrêmes, ils ont donc l'autorisation de faire des feux entre le 26 décembre et le 06 janvier. N'importe qui, n' importe où et surtout n'importe comment. Donc tous les soirs nous avions des petits feux un peu partout dans les environs, et là le soir du premier de l'an c'est juste une constante illumination partout partout partout et jusqu'au bout de l'horizon. Alors notre équipée c'est royalement installée au bord du lac de Rvk (le Tjörnin) en terrasse (officiellement fermée) du restaurant, avec table chaise et bouteille, une communauté définitivement internationale : Estonie, Angleterre, Allemagne, Pologne, Espagne, Italie et France et tous les gens qui se demandaient qui étaient ces VIP qui en avaient pas l'air… Je ne citerai pas qui a eu cette idée de squat de terrasse pour admirer cet embrasement infini et anarchique ^^


Janvier :

Ben janvier se résume en termes horaires à : 8h/00h en semaine et 5h/22h les week-end avec comme jours de repos les jours ou le temps ne permet pas d'ouvrir la station. JE crois que j'ai du en avoir 3, je les employés a régler mes démarches administratives, courses, recherche de voiture, tentative de vie sociale et surtout : repos. C'est facile je suis pas allée à la piscine de 3 semaines !! Horrible ! Bon maintenant j'en suis tout à côté mais ça me permet d'enjamber la palissade pour aller me lover dans l'eau si chaude et si douce. J'ai déménagé de ma chambre de collocs qui sont parties les unes après les autres et vous écrit de ma cabine en bois au fond du camping, je suis emmitouflée et de la buée sort de ma bouche à chaque respiration. Pas de douches ni WC, il faut marcher moins d'1min pour aller à l'auberge, a côté de moi mes 2 collègues de nuit Pritt et Kathryn et partout de la neige. J'adore entendre la pluie, ou neige ou grêle (un peu des 3 aujourd'hui) tomber sur la cabane, le vent fait bouger les « murs » et le lit, j'essaye d'isoler a coup de couvertures en polaires et de tapis, demain j'aurai un second chauffage + un drap de velour pour isoler la porte. Ca sent le bois, c'est petit, c'est juste pour moi, c'est froid (qu'est-ce qu'on dort bien ! Ca me rappelle Port-Leucate ou Gouaux ou encore Benquet), c'est deja cosy comme toute grotte ou je passe. J'adore. Je vais y rester jusqu'en mars, d'ici là je vais probablement et raisonnablement prendre un appartement, en colloc car c'est vraiment très cher.

Pas grand-chose d'exceptionnel, si ce n'est que ça fait du bien la de revoir le soleil et pas seulement sa luminosité, ça fait tout bizarre, on va très rapidement ne plus avoir de nuit et alors qu'en octobre je ne comprenais pas ce « noir » dans le ciel, je n'arrive actuellement pas à imaginer un constant « bleu ». Mon moral est un peu affecté je crois, bon faut dire que je vis une vie de rêve dans les montagnes et la neige, sautant sur mon scooter des neiges pour monter sur un pylône gelé pour vérifier ce qui bloque, j'adore grimper à 10m de haut, avoir le vide sous les pieds et voir ce bout de terre si magnifique, avec Rvk qui se perd dans la mer, ces volcans noirs que la neige n'arrive désespérément jamais à absolument recouvrir, ces champs de lave qui enneigés ressemble à des dos de moutons… Cet été je serai sûrement une « wannabeguide », c'est loin mais ça va arriver vite.

Vous parlerai-je enfin de ces islandais et ce qui me plaît, me déplaît (voire révulse ou inquiète) en eux, cette société que j'observe et dans laquelle je m'immisce, les récents bouleversement politiques (c'est pas l'Égypte non plus hein !), ces contradictions, ces impasses, ces leçons à prendre et ces leçons à donner… Une chose est sûre, cette culture me plaît globalement, et je pense qu'il y a moyen que je m'y fasse une petite place quelques années. A moins que…

Passage émo, sortez vos mouchoirs : j'avance au milieux de mes cicatrices, je vois que la Vie m'a pas trop loupée ces dernières années, je vois ce qui a été détruit, ce qui se reconstruit, ce qui ne reviendra jamais car c'est « changé » et ce qu'il faut encore que je lâche. Sur certains points j'ai encore beaucoup beaucoup de mal. Je me plaît à savourer le présent, à me remémorer le passé et essaye de voir ce que je peux faire avec ce « futur » qui me paraît si étranger. Des fois c'est un peu trop, je sens que je baisse les bras bien vite, mais je crois que j'ai besoin de soleil, j'ai besoin de vitamines (vous savez les vrais légumes et les vrais fruits), j'ai aussi envie de revenir un peu voir les miens, mais même ça n'est pas simple manifestement ! Je me retrouve empêtrée dans mon isolement (qui pourtant m'est vital je crois), dans ma croyance en l'humain qui est si décevant et malhonnête, je suis encore en position « survie » version extra+ en Islande, mais pas de « vie »… S'y faut peut-être que c'est partit et ça ne reviendra pas aussi…

 

« La passion, un souffle qu'on libère », j'espère y revenir et oublier ma version « La souffrance, un souffle qui se libère »…

Merci à toutes celles et ceux qui malgré mon long silence on continuer à m'écrire, à me souhaiter plein de belles choses, un clin d'œil à toutes celles et ceux (les mêmes) qui ont culpabilisés à mon ras le bol, ça m'a fait marrer de voir que ceux qui réagissaient étaient ceux qui n'étaient pas concernés, c'est sûrement comme ça qu'on fait des tris…

Allez zou, ma cabine craque de partout sous les rafales de vent, ma bougie va pas tarder à s'éteindre et demain j'attaque sûrement encore une grosse semaine de neige.

 

Sigurlína

 

PS : même quand je dis « Séverine » ils me disent « Ah ? Sigurlína ! » héhé
PS2 : mon métabolisme est en train d'activer l'option « ne plus sentir ses doigts de mains et de pieds » et presque ça me fait bizarre quand tout est normal.
PS3 : le hamster – il est bon de rentrer au chalet avec une barbe de gel, attendre 5min que ça gonfle et rougeoie puis zou !! Ca chauffe, ça chauffe et ça pique ! Magique…
PS4 : toujours pas de pêcheurs ni même de petit prof de ski, je me contente d'être la boucle d'or de mes ours à moi, et ça suffit (ou presque)
PS5 : Ah oui quand-même ! J'ai fini la champagne de champagne de Björk après avoir danser avec elle et Jónsi et Matthew, la grande classe ;-)
PS6 : l'islandais continue de porter ses converses même par 10cm de neige, si c'est pas fascinant ? ET la ceinture à clou sur le pantalon de ski avec le caleçon qui dépasse bien sur, j'adoooore !

 

Et la série « je combat des trolls » :

Après le couvercle en fer de la poubelle qui m'ouvre le pif, après la plaque a pizza qui me défonce le bras, après le couteau à sandwich qui me scinde en deux le doigt et l'ongle, la semaine dernière c'était le plot orange qui m'a foutue une droite me valant une bouche (deja fort charnue) à la Mohamed Ali de couleur léopard à peu près… Il me tarde de savoir ce qu'il va m'arriver de débile cette semaine et comment je vais pouvoir transformer ça en aventure héroïque et romancée ;-)

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